Éliane de Meuse

Éliane de Meuse, Portrait de jeune femme
Portrait de jeune femme
Huile sur toile, 65 x 55 cm

Éliane de Meuse est née le 9 août 1899. Elle étudie le dessin avec Ketty Hoppe, épouse de l’impressionniste Victor Gilsoul. Elle rencontre ensuite Guillaume Van Strydonck, un autre impressionniste, membre fondateur du groupe des XX et ami de James Ensor. Avec lui, elle développe sa technique et son indépendance. En 1916, elle intègre l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Elle rencontre là-bas son futur mari, le peintre et dessinateur Max Van Dyck. En 1921, elle remporte le prix Godecharle pour jeunes artistes. Le président du jury loue sa composition dans son rapport au ministre : « Une révélation… une artiste qui renouvelle l’impressionnisme d’Ensor et de Rik Wouters, qui l’enrichit d’apports nouveaux… ». C'est en ces termes que l'écrivain et critique d’art belge Charles Bernard, la voix la plus autorisée de ce temps-là, commentait, en 1936, la première exposition personnelle d’Éliane de Meuse. À la fin des années trente, Éliane de Meuse est partout remarquée, en particulier au 46e Salon des Beaux-Arts de Gand, au Salon des XIV Femmes peintres à Bruxelles en 1937, l’exposition des Femmes artistes d'Europe au Jeu de Paume à Paris qui comprend notamment des œuvres de Marie Bashkirtseff, Mary Cassatt, Maria Blanchard, Berthe Morisot, Suzanne Valadon et Marie Laurencin, l'Exposition internationale de l'Institut Carnegie, à Pittsburgh, l'exposition d'Art belge à Oslo, l'exposition du Travail à l'Hôtel de ville de Lille en 1939. Elle est présente à quelques occasions pendant la guerre. En 1947, Éliane de Meuse joue du violon lors du centenaire du Cercle artistique et interprète une pièce de Haydn.