Juliette Wytsman

Juliette Wytsman, Les digitalis
Les digitalis
Huile sur toile, 61 x 45 cm

Juliette Wytsman est née Juliette Trullemans le 14 juillet 1866 à Bruxelles. Elle fréquente l'école Bischoffheim où son professeur est le peintre Henri Hendrickx et où les jeunes filles qui ne peuvent fréquenter l'Académie apprenent le dessin, la broderie, la céramique, et autres techniques.

Bien qu'elle trouve le processus d'apprentissage fascinant, elle veut se perfectionner. Comme les femmes ne sont pas autorisées à entrer à l’Académie des Beaux-Arts à cette époque, elle s’inscrit à l’atelier dirigé par Jean Capeinick, un artiste belge renommé pour ses natures mortes et son enseignement à l’académie. C'est pendant cette période qu'elle croise le chemin de son futur époux, Rodolphe Wytsman, qui est également élève de Capeinick.

En sa compagnie, elle maîtrise l’art de l’application des coups de pinceau et perfectionne sa maîtrise des couleurs. C’est durant cette période qu’elle développe un goût pour le mauve clair et le jaune, qui deviendront ses teintes fétiches. Elle excelle dans la capture de la lumière, créant ainsi des œuvres d’art aux tons éclatants.

Le couple connaît un succès significatif grâce à son art. Leurs voyages à travers l'Europe leur permettent de présenter régulièrement leurs œuvres, y compris à la section belge des Beaux-Arts lors de l'Exposition Universelle à Paris.

Juliette se distingue en tant qu’artiste en peignant principalement des natures mortes florales, des jardins et des paysages proches de leur résidence de Linkebeek, située au sud de Bruxelles. Simultanément, elle s'impose comme artiste, participant à des expositions à Bruxelles, Paris, Chicago et Saint-Louis. De plus, ses talents d'enseignante sont reconnus, car elle donne des cours de dessin aux membres de la famille royale belge, notamment à Henriette de Belgique, sœur du roi Albert Ier.